On parle beaucoup du fait de devenir parents, du bonheur et de l’anxiété que peuvent apporter ce nouveau rôle. En cas de doute, ils sollicitent eux-mêmes leurs parents pour leurs conseils et leur expérience. Mais eux, ils demandent conseil à qui ? Parce que oui, devenir grands-parents, c’est comme devenir parents, c’est naturel, mais pas automatique.

Alors qui sont les grands parents d'aujourd'hui ? Description

Exit les « pépés» et les « mémés », les grands-parents d’aujourd’hui sont beaucoup plus jeunes dans leurs têtes. Cette génération qui s’est battue pour mai 68 devient en moyenne grands-parents 10 ans avant la retraite. Ils doivent alors concilier emploi et petits-enfants. Et quand bien même, ils seraient à la retraite, ils ont souvent des emplois du temps surbookés de par leurs nombreux loisirs (amis, yoga, golf, voyages et on en passe).

Et ce n’est pas plus mal ! Quand ils accordent de leur temps à leurs petits-enfants, ils ne peuvent que s’amuser avec des grands-parents actifs comme ça !

Devenir grands-parents, ça se prépare

Contrairement au fait de devenir parents, devenir grands-parents ne se choisit pas et tous ne sont pas toujours prêts. Et des grands-parents, c’est comme pour tout, il y en a pour tous les styles, allant de ceux qui ne veulent être là qu’aux moments importants, à ceux qui seront là au moindre besoin. Les nouveaux parents peuvent exiger une certaine relation entre leurs enfants et leurs parents. Mais il est important que le choix de cette relation vienne avant tout des grands-parents.

Dans tous les cas, il faut savoir trouver sa place et surtout le rôle on a envie de jouer auprès de ses petits-enfants. Savoir quel type de grands-parents on a envie d’être, des erreurs qu’on ne veut pas reproduire, celle qu’on veut éviter et enfin ce dont on a envie que nos petits-enfants se souviennent de nous. Savoir si vous serez une grand-mère sévère ou fun, un papi gâteau ou mentor. Cela peut paraître futile, mais ces réflexions sont essentielles pour ne rien regretter face au temps qui passe.

Trouver sa place

C’est un tout nouveau rôle, jamais expérimenté. La famille prend une nouvelle dimension et il peut s’avérer difficile d’y trouver sa place. Il est possible au début d’avoir peur de s’immiscer dans la nouvelle vie de famille de son enfant. C’est normal, il faut aussi attendre que ça vienne aussi de lui, qu’il vous sollicite. Avoir de nouveau un nouveau-né dans les bras, ça peut faire peur et il faut surtout que les grands-parents fassent les choses dont ils ont envie. Ils ne doivent pas être corvéables mais soutenir les parents et passer des moments uniques avec leurs petits-enfants.

La relation entre ces derniers doit se tisser tôt si elle veut perdurer, et la relation d’intimité peut être plus grande qu’avant. Il est possible d’installer des rituels. Par exemple, le mercredi après-midi et aller chercher les petits-enfants le vendredi soir à l’école.

Trouver son rôle

Le rôle de grands-parents est très différent de celui de parents. L’éducation des enfants ne leur revient pas même s’ils rêvent d’avoir un mot à dire. Les parents éduquent et les grands-parents transmettent. Ils ne doivent pas prendre leur place. Ils peuvent conseiller uniquement quand on les sollicite et ne doivent pas se mettre en tête d’apprendre à l’enfant quelque chose que les parents n’ont pas encore réussi à lui apprendre. Cela pourrait créer des conflits mais aussi une confusion dans la tête de l’enfant. Il en est de même pour les cadeaux, il faut l’aval des parents pour que les discours ne se confrontent pas.

Les grands-parents servent de repère aux enfants, de savoir d’où ils viennent, d’entendre des histoires familiales, sur leurs parents et d’en voir des photos. Ils sont aussi un repère dans l’histoire, puisqu’ils apprennent des événements que leurs grands-parents ont vécu. Enfin, ils transmettent des valeurs, de l’éducation, des passions.

Et quand ils l’ont choisi, ils soutiennent avant tout, leurs enfants (surtout les filles) à pouvoir poursuivre leurs carrières (dans la limite du raisonnable bien sûr !).